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Allons voter pour bâtir ce que nous voulons devenir
- Yana Mbenda Edimo

- 8 oct.
- 3 min de lecture
Le Cameroun entre dans un moment décisif de son histoire. Au milieu du bruit, des slogans et des promesses, j’aimerais parler à ton cœur de citoyen. Pas pour te convaincre de ce que je crois, mais pour t’inviter à croire, toi aussi, en ce que nous pouvons encore devenir.
Voter, c’est choisir la vie. C’est refuser l’indifférence. C’est dire au monde que, malgré la fatigue, malgré les lenteurs, malgré les doutes, nous avons encore foi en ce pays.
Le vote n’est pas une formalité : c’est un acte d’amour. C’est le geste simple par lequel on décide d’espérer encore.
Voter selon sa conscience, c’est voter pour son avenir
Je ne te demande pas pour qui tu vas voter. Je t’invite à voter avec lucidité. À faire ton choix non par peur, non par habitude, mais à partir de ton intérêt évolutif, celui de ta famille, de ton quartier, de ta communauté. Pose-toi ces questions:
Ce sont les réponses à ces questions qui doivent guider ton choix; parce qu’un vote, c’est un message : un peuple qui pense, un peuple qui s’élève.

Nous devons apprendre à rester en paix malgré nos différences. Je sais combien les débats politiques divisent. Je sais combien les passions brûlent. Mais aucune idée, aucune couleur, aucune bannière ne doit valoir la haine de son frère. Le Cameroun de demain ne se bâtira pas sur la colère, mais sur la fraternité. Nous pouvons ne pas penser pareil, et pourtant vouloir la même chose : un pays plus juste, plus fort, plus humain.
La paix n’est pas une faiblesse : c’est la plus grande des puissances. C’est cette paix que nous devons protéger, dans nos familles, dans nos quartiers, dans nos discussions.
Nos racines doivent redevenir nos repères
Dans mon prochain ouvrage, "Rebâtir le Cameroun par nos racines", je parle du fait que nous avons voulu construire sans mémoire, mais un arbre qui oublie ses racines devient poussière.
Nos repères idéologiques doivent s’enraciner dans ce que nous avons de plus précieux : notre culture, nos valeurs, notre humanité africaine. Le respect de la parole donnée, la solidarité, la vérité, le travail bien fait; voilà la base d’un véritable projet politique. Nos racines ne sont pas un poids du passé, elles sont notre force d’avenir. C’est à partir d’elles que nous devons repenser nos modèles de gouvernance, d’éducation, d’économie car on ne bâtit rien de durable sur le vide.
J'aime l'énergie de la couleur orange: l’énergie d'un peuple qui reste uni dans la diversité.
Cette couleur de lumière, de vitalité et d’espérance parce qu’au-delà d’un parti, elle incarne un état d’esprit. Celui d’une génération qui refuse la peur et choisit la construction. Celui d’un peuple qui ne se contente plus de survivre, mais veut vivre pleinement sa citoyenneté.
L’orange, c’est la couleur du matin. Celle des commencements. Celle d’un peuple qui se lève après de longues nuits.
Alors, je vous le dis avec conviction : Allons voter, mais votons avec le cœur et la conscience. Votons avec ce courage tranquille qui appartient aux peuples qui se respectent. Votons pour un Cameroun qui ne subit pas, mais qui choisit. Votons pour le travail, la dignité, la justice et la paix.
N'oublions surtout pas une chose: après les urnes, nous serons encore un seul peuple. Un seul fleuve aux mille affluents. Une seule nation debout, enracinée, vivante.
La vraie victoire, ce n’est pas celle d’un camp. C’est celle d’un pays qui se relève, uni, et qui avance ensemble.


























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