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Le vrai chantier du Cameroun: la révolution des mentalités
- Yana Mbenda Edimo

- 29 oct.
- 2 min de lecture
Parfois, je me demande comment un pays peut avoir autant de diplômes… et si peu de discernement.

Comment un peuple si intelligent peut s’accommoder si facilement du désordre. On parle de changement, on réclame des routes, des hôpitaux, des réformes; mais qui parle du changement intérieur? Qui parle de cette transformation silencieuse qui ne coûte rien au Trésor public, mais qui pourrait rapporter des siècles de dignité? Le premier chantier du Cameroun, ce n’est pas celui des infrastructures, c’est celui des mentalités effondrées. Stop à l’éloge de la médiocrité.
Nous avons élevé la médiocrité au rang d’art national.
Celui qui triche est dit débrouillard.
Celui qui ment bien est dit intelligent.
Celui qui s’enrichit sans effort est dit malin.
Et celui qui refuse le compromis est dit arrogant.
Pendant ce temps, les vrais bâtisseurs, ceux qui travaillent, ceux qui pensent, ceux qui refusent les raccourcis, se taisent, épuisés par une société qui applaudit la bêtise surtout si elle porte un beau costume. On célèbre le tapage, on méprise le savoir, on confond visibilité et valeur, et on croit que le bruit fait la grandeur. En réalité, un pays ne tombe pas parce que les autres le combattent. Il tombe parce que ses propres enfants deviennent indifférents à l’excellence.
Le changement, c’est d’abord une manière de penser


























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