Cameroun, Le 12 octobre : quand la plume rencontre les urnes.

Il n’y a pas de hasard dans les rendez-vous de l’Histoire. Le 12 octobre, le Cameroun tout entier se rendra aux urnes pour choisir une voie, un avenir, une espérance. J’ai choisi ce même jour pour faire paraître mon livre "Rebâtir le Cameroun par nos racines, Au-delà de la démocratie", non pas comme un simple acte littéraire, mais comme un acte de conscience.

Ce livre est une parole qui s’élève au-dessus du tumulte électoral, une invitation à regarder plus loin que les promesses de campagne. Car avant de rebâtir un pays, il faut rebâtir une âme collective. Cette renaissance ne viendra pas uniquement des urnes, mais d’un réveil intérieur, d’un sursaut de dignité et de lucidité face à ce que nous sommes devenus et à ce que nous voulons redevenir.

Publier ce livre le jour de l’élection présidentielle, c’est placer la réflexion au cœur de l’action politique. C’est rappeler que la démocratie, aussi précieuse soit-elle, n’est qu’un outil parmi d’autres si elle n’est pas enracinée dans nos valeurs, nos cultures et notre sens du bien commun. C’est dire que le véritable vote, celui qui compte vraiment, c’est celui que chacun dépose dans la boîte de sa conscience : choisir de se relever, de comprendre, d’aimer son pays autrement.

Le 12 octobre ne sera donc pas pour moi seulement un jour d’élection, mais un jour de vision.

Un jour pour tendre un miroir à ma génération et lui dire : rebâtir le Cameroun commence ici, dans la pensée, dans le cœur, dans le courage d’assumer nos racines et d’inventer notre propre modèle de gouvernance.

Mon livre n’est pas un manifeste électoral, c’est un acte de foi politique. La foi qu’un peuple debout, conscient de sa mémoire et fier de son identité, peut transformer son destin.

Le 12 octobre, pendant que le pays choisira ses dirigeants, j’inviterai les Camerounais à choisir leur renaissance.