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Quand le buzz remplace la conscience : influenceurs de pacotille!

Dernière mise à jour : 22 juin


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Mon frère, ma sœur, Je dois t’en parler parce que si on ne se parle plus franchement dans ce pays, alors autant éteindre la lumière et rentrer chacun dans sa case.

Il fut un temps (lointain, presque mythologique) où les gens gagnaient en visibilité parce qu’ils avaient quelque chose à dire. Aujourd’hui, on gagne des followers en perdant son âme. Et toi, tu regardes ça, tu likes, tu partages… comme si l’ennui justifiait l’absurde.


Nous vivons dans une époque où l’intelligence dérange, mais l’insolence crasse fait applaudir.

Une époque où on écrit moins de livres qu’on ne tourne de directs en serviette de bain. Où le clash est devenu le nouvel organe de communication nationale. Il n’y a plus de débat, il n’y a plus d’idée, il n’y a plus de vision. Il n’y a que des "punchlines" lancées entre deux placements de produit.

Et pendant ce temps-là, pendant que les esprits s’endorment devant des "goumin story", des "vous me connaissez je suis pas votre camarade", ou des vidéos d’insultes bien cadrées… le pays coule. Doucement mais sûrement parce qu’un peuple qui remplace la pensée par le spectacle, c’est un peuple qui prépare sa propre disparition culturelle.


Mon frère, ma sœur, je ne t’en veux pas si tu as déjà regardé. Moi aussi, j’ai parfois cliqué. Par curiosité. Par fatigue. Mais un jour, j’ai compris : à force de nourrir le vide, on finit par creuser sa propre tombe intellectuelle.

Les influenceurs ? Parlons-en. Beaucoup sont devenus des marchands de vacuité. Ils vendent du faux luxe, du faux bonheur, des fausses valeurs. Et toi, tu les envies ? Tu veux leur vie ? Celle qui repose sur des vues volatiles et des filtres émotionnels ?

Le tragique, ce n’est pas qu’ils existent. C’est que nous les ayons choisis comme référence.

Et puis il y a ceux qui se battent avec les mots, ceux qui pensent encore que la vérité mérite d’être dite avec élégance, que les idées valent mieux que les insultes. Ceux-là, tu les traites de ringards. Ou pire, tu ne les entends même plus, couverts par le vacarme de la bêtise amplifiée.

Franchement, depuis quand a-t-on commencé à confondre la liberté d’expression avec la licence de déraison ? 


Depuis quand l’espace public est-il devenu une cour de récréation où le plus bruyant est couronné roi ?

Je te le dis, mon frère, ma sœur : nous avons besoin de rééduquer notre rapport au numérique. Il est temps de quitter la cour du roi clash pour retourner à la table du discernement. De remplacer la consommation du buzz par la quête du sens. D’apprendre à scroller moins et à réfléchir plus.

Il est temps de redonner sa place à la pensée et de rappeler à certains que le cerveau aussi mérite qu’on l’alimente.

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